Tteok Guk, la soupe du nouvel an Coréen

Aujourd’hui, le 10 février 2013, c’est le « Scollal », le nouvel an lunaire en Corée. A cette occasion, on prépare une sorte de pot-au-feu traditionnel, le Tteok guk, littéralement « soupe de rondelles de pâte de riz ». C’est un plat incontournable, à tel point qu’en Coréen, l’expression « manger un bol de tteok guk » signifie » avoir un an de plus ».

Ce n’est pas que je sois super forte en cuisine coréenne, mais Pierre-Sang Boyer, d’origine coréenne, nous a confié sa recette et tout les petits secrets du, garraetteok, la fameuse pâte de riz, lors d’un déjeuner organisé par la Korean Food Foundation. Nous ? D’autres journalistes et des bloggeurs renommés, dont certains sont d’ailleurs devenus les « ambassadeurs de la cuisine coréenne en France », donc ne soyez pas étonné si vous voyez des recettes très inspirées par-ci par là !

Kesako le garratteok ? La réponse !

Ceux qui me suivent sur Twitter, avait peut-être lu ce drôle de tweet, il y a peu  :

Kesako? Indices : 1 on le déguste au Nouvel An coréen, le 10/02. 2 C’est @PierreSang qui m’a donné la R7 #Foodactu pic.twitter.com/bw2vLI8l

10:07 AM – 27 Jan 13

Ce drôle de boudin, qui ressemble à s’y méprendre à un blanc de poireau est en fait de la pâte de riz, le « Tok ». Pour le réaliser, Pierre-Sang Boyer utilise du sweet-rice qu’il travaille comme une pâte à pain (après cuisson bien sûr) et façonne en boudin, puis fait sécher. Il est ensuite coupé en rondelles, puis recuit dans un bouillon clair  de pot-au-feu.

Le Tteok Guk

Pour 4 personnes

Les ingrédients

400 g de gîte de boeuf

200 g de plat de côte

600 g de pâte de riz

4 oeufs de caille

2 blancs de poireaux

2 gousses d’ail

10 g de sauce soja

Sel, poivre

1. Dans une grande cocotte, faites cuire la viande à petits frémissement dans 1.5 l d’eau avec les blancs de poireaux et une garniture aromatique (oignon, thym, laurier, carotte). Démarrez à froid avec le plat de côte, quand l’eau bout.Baissez le feu, et ajoutez le gîte.
2. Dégraissez la viande et coupez-la en lamelles. Assaisonnez de sauce soja, d’ail haché. Faites bouillir le Guk, (le bouillon de boeuf)  et jetez-y les tteok, coupées en rondelles biseautées. Comptez 2 min de cuisson dès qu’elles remontent à la surface. Assaisonnez de sauce soja.
3. Versez le bouillon bien chaud dans les assiettes, ajoutez les, pâtes de riz, la viande et les oeufs. Mais là il y a deux versions :
   • la version traditionnelle coréenne : les oeufs sont cuits en omelette, puis taillés en julienne.
   • La version plus chic de Pierre-Sang Boyer : l’oeuf est poché et posé sur un croûton maison de pain

Assaisonnez d’huile de sésame, de coriandre fraîche ciselée. C’est prêt à être servi ! Mon truc en plus ?

J’adore la cuisine coréenne depuis quelques années déjà. Mes voisins sont Coréens, ils m’ont fait découvrir une super adresse, méconnue des Parisiens et adorée des Coréens.  La nourriture servie est traditionnelle. La table est vite recouverte d’assiettes comportant des mets les plus divers. C’est le « banchan » (un peu comme la Kemia, pour ceux qui connaissent). Les saveurs y sont sucrées, salées, amères, voire fermentées. Leur kimchi est top. On vous explique (quand on ne vous connaît pas, les coutûmes du repas coréen, ( « c’est l’homme qui travaille et pas la femme ») Une vraie bonne adresse pour s’initier à la gastronomie coréenne.

Bong

42 rue Blomet, 75015 Paris. Tél. : 01 47 34 79 62 (résa conseillée)

La cuisine coréenne revisitée par Pierre-Sang Boyer