Hyper touristique mais hyper mignon, Agios Nikolaos est organisé autour d’un petit lac, de plus de 60 m de profondeur.

Dans le centre, on retrouve les sempiternelles boutiques de « souvenirs » : lunettes, casquettes de contrefaçon, couverts en olivier, savons et huile d’olive à volonté. Agios a un air de Riviera. Il est agréable de se perdre dans les ruelles. A savoir, Agios est le lieu de départ pour l’île de Spinalonga, anciennement île des Lépreux.

En reprenant la route, échappez-vous dans la montagne, à 10 km de là, pour le village de Kritsa. Pour l’anecdote, c’est ici que Jules Dassin tourna Celui qui doit mourir avec Mélina Mercouri. Une plaque commémorative se trouve sur la place. Ce village est celui des brodeuses. Dans la rue principale, les maisons ploient sous le poids de broderies, napperons et service de tables. Devant chaque boutique, les femmes en robe noire, fichu et grosses lunettes brodent ou crochètent.
Nous avons aussi croisé deux femmes qui préparaient les fameux « tiropita », des chaussons au fromage (ou aux épinards), sur la terrasse ombragée d’un restau. Et partout des caisses d’amandes.
C’est aussi à Kritsa que nous avons dégusté (et acheté) une délicieuse boisson rafraîchissante : la soumada, sorte de sirop d’amande parfumé à la rose. C’est assez proche du sirop d’orgeat, le zeste de rose en plus, un régal.
Nous avons aussi dégusté une spécialité crétoise : le dakos, la version crétoise du Crostini. Sous une épaisse tranche de pain aux céréales, parfumé à l’anis, une concassée de tomates fraîches et de la feta.
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