Si vous venez d’Héraklion, ces deux-là se méritent : moins d’une centaine de kilomètres, c’est sans compter les routes de montagne ! Et ça serpentent, et ça grimpent, et ça conduit à la… grecque : ici la bande d’arrêt d’urgence est utilisée par tous, et la priorité est celle du plus… rapide. Bref, comptez bien 2h30 pour rejoindre Hania. Mais d’abord, on s’arrête à Rethymnon. Comment ne pas tomber sous le charme de Rethymnon, des ruelles blanches, une architecture vénitienne, mais aussi des maisons en bois comme à Istambul. Une forteresse qui résista au corsaire Barberousse. C’est aussi là que nous avons vu Papy Filo (lire l’article).
Avant de reprendre la route pour La Chanée (Chania ou Hania), prenez le temps de vous arrêter au monastère d’Arkadi.
En novembre 1866, durant la guerre contre les Turcs, plus de 600 hommes, femmes et enfants y trouvèrent refuge avant de préférer se faire sauter plutôt que de se rendre !
70 km plus loin, la somptueuse ville de La Chanée. Cette ville-là a plusieurs noms, La Chanée, mais aussi Hania ou Chania. C’est une des plus jolies villes que nous ayons visitée. Les bâtiments traduisent de son passé historique, tour à tour, romain, vénitien ou turc à l’image de son port vénitien,
avec le dôme de la mosquée ou de cette étonnante église, dotée d’un minaret.
Perdez-vous dans la vieille ville, on rencontre de drôle de vélo
où un marché couvert (il m’a fait penser à celui de Barcelone) où vous pourrez acheter du pain et des sortes de bretzels au sésame, du fromage et toujours des herbes. C’est peut-être le moment d’acheter du « dictame », une herbe médicinale qui se boit en infusion et qui soigne aussi bien le mal de gorge que la libido.
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