Burgers de poulet à la thaïe de Gwyneth Paltrow

Je vous présente ma nouvelle copine en cuisine : Gwyneth Paltrow (et sa copine Julia Turshen, sa co-auteur). Son nouveau livre, Tout est bon, (édition Marabout) ne me quitte plus.

Il trône dans ma cuisine, et quelle que soit la page ouverte, j’ai envie de tester la recette. Et je n’ai pas chômé : en moins de 10 jours, plus de 5 recettes essayées, et c’est loin d’être fini.
Si son livre m’interpelle, ce n’est pas tant pour son sous-titre : « recettes faciles, bio et délicieuses pour être belle et se sentir bien durablement », mais bien parce que ses recettes mixent avec talent les légumes, les céréales, les grosses salades repas aux vinaigrettes de folies, les soupes, et bien sûr des jus et des smoothies, auxquels je me shoote régulièrement. Les assaisonnements font beaucoup appel à la cuisine coréenne, que j’aime particulièrement (je viens d’ailleurs de faire un article dessus dans Cuisine Actuelle). C’est pas tout à fait végétarien, le poulet et le poisson sont bien présents, les oeufs, un peu de boeuf et de canard. C’est familial (Gwyneth est comme nous, elle a des enfants) et jusqu’ici toutes les recettes testées ont emballé l’ado.
J’ai juste une remarque à faire, ce livre est une traduction, au sens strict, il aurait eu besoin d’être adapté. Il nécessite beaucoup de produits d’épiceries spécifiques, listés en introduction.

Comme par exemple, du gochujang, de la pâte de piment fermenté coréenne. J’en ai trouvé chez Tang.

Cependant, il aurait été de proposer des produits d’alternative. De même certaines proportions : dans le coleslaw à la coréenne, je vous invite à peser 50 g de laitue romaine, et vous me direz si vous en faites 400 ml. C’est pas si grave, j’ai pu faire face et m’adapter.

Enfin, toutes les garnitures ne sont pas expliquées, par exemple, le pack choy qui accompagne le burger de poulet. Aussi, une débutante peut être déroutée.

A ce jour j’ai testé :
– kimchi express au concombre
– maïs à la coréenne (que j’ai fait avec du maïs en grain et non en épi)
– Salsa à la coréenne
– Tacos au poulet coréens (sur lequel on voit le maïs, la salsa et le coleslaw) : idéal pour utiliser les restes d’un bon poulet rôti maison.

– Burger de poulet à la thaïe
– Quinoa salé, avec du chou kale et oeuf au plat.

Et ce n’est pas fini !

Et une fois n’est pas coutume, je n’ai rien changé à la recette initiale de burgers ! Mais j’ai rajouté le pack choy !

STOP : ON VEUT LA RECETTE !

Burgers de poulet à la thaïe

Pour 4 personnes

Préparation : 20 min

Cuisson : 10 min

• 450 g de poulet
• 2 gousses d’ail émincées
• 1 poignée de coriandre hachée
• 2 échalotes hachées
• 2 cuil. à soupe d’huile neutre
• Sel, poivre
• Facultatif : 1 cuil. à café de piment rouge émincé (j’ai mis 1 cuil. à café de gochujang)
• 8 petits pack choy (épiceries asiatiques)
• Sauce soja

1. Coupez le poulet en gros morceaux. Mettez tous les ingrédients dans la cuve d’un robot et actionnez pour hacher le tout.
2. Façonnez 4 steacks. Huilez 1 gril et faites cuire les burgers 5 min par face.
3. Faites cuire les pack choy 3 min dans de l’eau bouillante. Egouttez-les. Faites-les revenir quelques minutes dans une poêle avec 1 cuillerée d’huile. Assaisonnez de sauce soja. Servez avec les burgers.

Mon truc en plus

Si vous n’avez pas de robot pour hacher le poulet, utilisez des steacks de veau hachés.

Epiceries coréennes à Paris :

• Je m’approvisionne chez
  Kmart, 354, rue Lecourbe, 75015 Paris (métro Balard)
• Hi-Marts, 71 bis rue Saint-Charles, 75015 Paris (métro Commerce ou Félix Faure).

Tout est bon, Gwyneth Paltrow et Julia Turshen, 22,90 € Marabout.