Il pleut, il fait froid, ça ressemble même à l’hiver…
Vous faites grise mine ? Mais non, il faut pas. Il y a énormément de raisons d’aimer l’hiver. On peut boire des chocolats chauds et du thé. On peut allumer des bougies qui sentent bon dès 4 heures de l’après-midi, on peut s’emmitoufler dans de gros pulls, des écharpes et des bonnets, s’amuser à souffler des nuages rien qu’en ouvrant la bouche et dessiner sur les fenêtres embuées. Et surtout, on peut se régaler avec des plats d’hiver réconfortants, comme la raclette et la fondue.
La fondue, c’est pas une bonne idée ? C’est convivial, c’est ludique (attention je n’ai pas dis sadique, je vous vois venir avec vos idées de gages tordus…) Et justement aujourd’hui, j’en ai dégustée une du tonnerre. Dans un endroit assez merveilleux. Regardez cette tablée !
Ce n’était pas une fondue savoyarde mais une fondue suisse, dite moitié-moitié. La Suisse, cet autre pays du fromage, 13 appellations AOP,
dont je vous ai déjà parlé ici.
La vraie fondue suisse, moitié-moitié (la recette !)
La fondue suisse se compose pour moitié de gruyère suisse et de vacherin mont d’or AOP. Pour 800 g de fromage (moitié-moitié, donc), on ajoute 1 gousse d’ail, 30 cl de vin blanc, 1 cuil. à café de fécule et 1 peu de kirsch.
Après la bonne idée, c’est de réaliser des petits piques de foie gras et de saumon.
C’est étonnant, mais tout le monde autour de la table a adoré. La preuve ? Regardez-moi ce sourire, n’est-ce pas qu’il a l’air heureux ce jeune homme gourmet ?
Sinon, nous avons aussi dégusté du Vacherin Mont D’or AOP au suc de carotte et miso, (d’où son étrange couleur!) servi avec des saint-jacques et là-aussi c’était très très bon ! (voir photo ci-dessus).
Moi ça m’a vraiment donné envie de lancer les soirées raclettes et fondues, pas vous ?
Goût de Food 